lundi 17 décembre 2012

Monographie de la commune de Médéa


Parmi les insectes, les quelques moustiques qui
existent dans le pays ne sont point colporteurs de
fièvre, les mauvaises mouches ne se voient guère. Par
contre des abeilles en grand nombre peuplent dans la
contrée beaucoup de ruches qui produisent un miel bien
justement renommé. Mais ce que l'on trouve en quantité
multiple et qui fait le désespoir de nos jardiniers, ce
sont les courtilières. Sur le bord des oueds, principa-
lement, on ne peut soulever une motte de terre sans
mettre à jour deux ou trois de ces destructeurs, qui
coupent la racine des plantes à l'aide de leurs pattes
antérieures, véritables pinces coupantes. Des hanne-
tons, des altises, des chenilles, quelquefois des saute-
relles inquiètent de temps en temps les viticulteurs.

Le seul poisson qu'on trouve dans l'Harch, comme à
peu près dans toutes les rivières d'Algérie, est le
barbeau. Les conditions climatériques favorables à la
pisciculture font que l'on trouve des carpes superbes
dans les viviers particuliers.

Il y a à Médéa quantité de hérissons et de porcs-épics

La flore serait une des plus riches d'Algérie, si les
Arabes ne cherchaient pas dans la destruction des arbres
et la vente du bois, un de leurs principaux moyens
d'existence pendant l'hiver. Parmi les arbres toutes les
espèces des climats froids sont représentées. Les plus
communs sont : le chêne, le tremble, l'ormeau et
l'olivier qui croît avec assez de facilité, mais dans les
endroits abrités. On trouve également une grande
quantité de conifères : cyprès, sapins et pins d'Alep.
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Un bois touffus de ces derniers forme une ceinture
toujours verte aux fortifications du sud de la ville.
Quelques cèdres, frênes, tilleuls et beaucoup de peupliers
croissent dans la région ainsi qu'une grande quantité
d'arbres que l'on trouve partout : acacias, platanes,
caroubiers, ailantes, plus communément appelés vernis
du Japon, etc. Un peu partout des quantités de bouquets
de jujubiers. Quant aux arbres fruitiers, ils sont de
belle venue. Ceux à qui le climat convient, tels que :
pruniers, poiriers, pommiers, noyers, cerisiers,
pêchers, etc., donnent des fruits très parfumés. Les
amandiers abondent mais gèlent facilement au prin-
temps, lorsque leur floraison est trop avancée. Les
palmiers, orangers, citronniers, etc.. ne peuvent vivre
à Médéa

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