lundi 17 décembre 2012

Monographie de la commune de Médéa


Elle ne comporte que 890 habitants. C'est de ce côté
que l'on rencontre le plus grand nombre de jardins
potagers qui s'étagent en degrés jusqu'au lit des cours
d'eau, pour arroser copieusement ce terrain.

 La section de Haouch el Bey (1834 h.) est ainsi
nommée parce qu'elle comprend sur ses terres, l'an-
cienne ferme des beys de Médéa. Aujourd'hui toute
entourée de vigne et formant le sommet du plateau
Ouzaftneau. cette ferme se compose d'un corps de
bâtiments en forme de blockhaus. Ayant lontemps servi
de caserne au train des équipages, elle est maintenant
la propriété d'un viticulteur de la région. La section
Haouch el Bey se subdivise en Aïn Kébir (404 h.),
Koutitan (692 h.) et Batti (738 h.). La fontaine Aïn
Kébir étant presque aux portes de la ville, est très
appréciée des citadins. Elle fournit une eau d'une
saveur particulière et qui, à l'encontre des autres eaux
de la ville, est peu chargée en calcaire. Le quartier
Koutitan occupe une partie des bords de l'oued Harch.
Il est traversé par la route nouvellement construite de
Médéa à Aïn-Tsarès centre en formation. Le quartier
Batti fait face au sud de la ville. C'est  qu'existe la
fameuse redoute  se distingua lors de la conquête le
lieutenant Combassive. Malgré son altitude moyenne de
900 mètres, c'est le quartier le plus malsain de la ban-
lieue de Médéa et chaque année les fièvres font
quelques victimes parmi les habitants.

 La section d'El Affaïr (410 h.) et des « Ouled-Sidi-
Aïssa » (600 h.) a, comme celle des Béni-Attali, été
annexée à la commune en 1887. Cette section comprend
le territoire montagneux qui s'étend en deçà de l'oued
Harch. Les cultures sont pauvres, les terres infertiles,
et le voisinage de la tribu pillarde des Righas contribue
à la misère du pays. Quelques coins de cette contrée
offrent aux yeux de séduisants paysages. Tels sont les
alentours de la fontaine Aïn-Telaourti qui entourée de
peupliers évoque l'idée d'une riante oasis au milieu du
désert.





C'est encore en comparant les diverses statistiques
quinquennales de recensement, que nous observons
combien est faible, autant dire nulle, l'augmentation
de la population européenne. La principale cause de
cette anomalie, nous paraît tenir au rachat progressif
par les indigènes, tant des immeubles et propriétés,
que des terres de colonisation de la région. On a même
voulu voir là, un symptôme inquiétant d'une organisa-
tion religieuse entretenue par les cotisations de riches
musulmans et dont le but serait de rejeter peu à peu
notre domination vers le littoral. Je me hâte de dire
cependant que je crois peu à cette hypothèse ; les Arabes
qui sont propriétaires le sont devenus par leurs propres

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