samedi 7 avril 2018


 de l’Émir Abdelkader. Selon M. Michel Siorat, la présence de l’association EPI répond à un travail de mémoire pour mieux comprendre l’homme qu’a été l’Émir Abdelkader. “Notre visite, qui coincide avec le 50e anniversaire de la signature des Accords d’Evian, est aussi une manière de dire que la guerre d'Algérie a été une mauvaise guerre.” “Notre intérêt pour l’Émir procède de notre volonté de dépasser la vision étriquée qui a tendance à se construire sur les seuls faits d’armes. Nous travaillons sur les aspects humanistes de l’Émir qui a aussi été poète, homme de culture, fortement imprégné des préceptes du soufisme.”
La délégation qui s’est recueillie sur la tombe de l’Émir et visité les musées de l’Armée et du Moudjahid, se rendra, après Médéa, dans d’autres villes de l’ouest du pays, notamment à Oran et Tlemcen, sur les traces de celui qui a mené la résistance contre l’occupation française.
Un projet relatif au prêt d’objets ayant appartenu à l’Émir, entreposés dans les musées de la région de Lyon, est en discussion en vue de leur exposition dans la ville de Médéa. De la sorte, les associations des 2 villes vont sceller des relations de coopération et d’échange dans l’intérêt des peuples des 2 rives de la Méditerranée, a-t-on fait savoir.
L’ambiance a été des plus conviviales lorsqu’un membre de l’Association des amis de Médéa a surpris l’épouse du chef de la délégation en lui offrant une tarte hérissée de bougies à l’occasion de son anniversaire. L’Association des amis de Médéa, qui a eu l’initiative d’accueillir les membres de la délégation EPI, compte renouveler l’expérience avec d’autres associations dans le but d’asseoir des liens d’échange à caractère culturel et touristique afin de donner une image objective de la situation socio-économique de la région.

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