SOUS-BOIS (CHEMIN 11 0 M A I N DE MÉDÉA A DAMIETTE )
FERME COUTERON (ENVIRONS DE MÉDÉA)
FERME COUTERON (ENVIRONS DE MÉDÉA)
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CHAPITRE I
Aspect général — Géologie
E TERRITOIRE de la commune de Médéa qui
couvre une superficie de 7171 hectares, est
limité, au Nord, par la tribu et la chaîne
de Mouzaïa, à l'Ouest par la commune de
Lodi, a 1 Est par celle de Damiette, au sud3 par la tribu
des .Righa et des Haouara rattachés administrativement
à la commune mixte de Berrouaghia. Les limites natu-
relles sont formées de tous côtés par des collines et des
montagnes séparées de la ville par les différents oueds
de la région. En effet, chaque chaîne de montagnes (si
toutefois l'on peut appeler chaînes cet amas de pics, de
dômes, s'étageant sans ordre dans toutes les directions),
est le pourvoyeur d'une de ces rivières qui, dépendant
chacune du groupe montagneux qui les domine, sont
torrents l'hiver et ruisselets l'été. Ainsi sont ; au Nord,
au pied des monts de Mouzaïa, l'oued de ce nom ; au
Sud, avec les massifs de Tsarès et de Bou Chitan,
l'oued Harch, le plus important de la région ; à l'Est,
les affluents de celui-ci (oued Tasgrount, oued Medje-
noun, etc.) dominés par les massifs des Chaab et du
Bou-Douma ; enfin, à l'Ouest, au bas des monts Ouzera,
l'oued de ce nom et ses différents affluents si peu
importants que leurs noms sont confondus même par
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les habitants de la région. Mais toutes ces limites,
rivières et montagnes, ne forment pas cependant un
quadrilatère très régulier, aussi le système montagneux
est-il difficile à déterminer. Les chaînes se croisent, se
côtoient sans paraître appartenir au même axe. Les
plissements qui ont formé toutes ces arêtes ont dû être
très fréquents. Mais à cette altitude, les intempéries,
plus que les plissements du sol, ont contribué à donner
à la région, cet aspect tourmenté. Sauf les plateaux que
la main de l'homme a égalisés, tout n'est que pentes,
collines ou vallons, plus abrupts à mesure que l'on
s'éloigne des lieux habités. Les montagnes boisées à la
cime, sont déchiquetées par les eaux et, chaque hiver,
la fonte des neiges entraîne vers le lit des rivières de
nombreux quartiers de roches. L'eau ne manque
pas et des sources abondantes sont nombreuses dans la
région.
La qualité primordiale de la température est l'absence
de l'humidité ; de ce fait le climat est très sain. Rigou-
reux l'hiver, il est très supportable l'été grâce aux
ombrages et aux vents. Cependant les effluves du
siroco viennent, de temps en temps, rappeler que
Médéa est sur la route du Sud, et le massif de l'Atlas
Saharien derrière lequel est le désert, n'est pas un
barrage suffisant pour ce redoutable vent.
La ville elle-même avec sa banlieue occupe le centre
de ce quadrilatère montagneux. Elle se développe sur
un vaste plateau ou plutôt sur une succession de
plateaux allant en pente douce et presque en étages du
Nord vers le Sud-Est. La cité est bâtie sur le plateau
du millieu et sert de transitions aux différents plateaux
couverts par les campagnes environnantes. Aussi la
différence entre la végétation de ces différents terrains
est-elle très apparente. Le haut même de la ville est
froid, humide, exposé à l'âpre vent du Nord alors que le
bas, plus abrité, conserve toujours une température
plus clémente.
La région de Médéa se trouve sur la zone moyenne
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