lundi 17 décembre 2012


accidenté, ses bords sont très abrupts et difficilement
accessibles ; son débit faible en hiver est à peu près
nul en été. Dès qu'il a franchi la tribu des Ouzera, il
prend le nom de oued Sidi Ali et reçoit alors un affluent,
l'oued ben Atteli, qui descend du djebel Nador.

Telles sont, avec quelques ruisseaux, pourvu chacun
d'une dizaine de noms, mais se rattachant tous à l'un
de ces trois cours d'eau, les seules rivières que Médéa
possède.

FAUNE ET FLORE

La faune de la région est naturellement pauvre ; il en
est ainsi d'ailleurs à proximité des villes, et il faut aller
dans les montagnes les plus sauvages pour rencontrer
les traces de quelques bêtes fauves. Dans notre région,
elles sont simplement représentées par quelques hyènes
affamées qui remontent les bords de l'Harch et quelques
chacals plus hardis qui, les soirs d'hiver alors que la
neige couvre le sol, viennent chercher leur nourriture
presque sous les murs de la ville. De temps en temps,
quelque renard est aperçu par les chasseurs qui vont
aux alentours de la ville se livrer à leur sport favori :
quelques lièvres et quelques lapins gîtent encore dans
ces endroits, mais ils se font de moins en moins nom-
breux. Quelques genettes, fouines, chats sauvages et
ratons font la guerre aux basses-cours et au gibier.

Comme oiseaux, ceux de proie, communs à tous les
sommets : éperviers , faucons, vautours , aiglons ,
émouchets. Les passereaux sont nombreux : merles,
fauvettes, rossignols, pinsons, etc.. égayent de leurs
chants la campagne environnante. De nombreux corbeaux
nichent dans les rochers du djebel Nador. On trouve
aussi beaucoup d'échantillons de 1 « Apister Merops »
dénommé communément guêpier ou « chasseur d'Afri-
que ». Les pigeons sont en grand nombre. Les oiseaux
de chasse tels que perdreaux, tourterelles ne sont pas
rares, les passages de cailles, de bécasses, vanneaux,
étournaux sont importants. Par exemple, point de
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gibier d'eau. Lors des premières années de l'occupation
française, de nombreuses cigognes avaient élu domicile
sur les toits de la ville. Est-ce par suite des persécutions,
est-ce pour une autre cause, on ne trouve plus aujour-
d'hui à Médéa un seul de ces volatiles.

Les serpents ne sont pas venimeux. On aperçoit quel-
quefois des couleuvres qui, bien que très longues, sont
parfaitement inoffensives. Les lézards, les tortues et les
caméléons fourmillent

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