Médéa a eu de nombreuses et diverses appellations à cause de la succession de nombreuses civilisations et de peuplades d’origines différentes sur son territoire. Certains affirment que le nom de Médéa vient de Lemdouna, nom de l’une des tribus berbères (Sanhadja) et celui qui en fait partie est appelé El-Medi ou El-Medani, en rapport avec le métier qu’exerçaient dans le temps les habitants de la région, à savoir la fabrication des couteaux que l’on appelait El-Mada. D’autres disent que l’origine de ce nom remonte à l’époque Romaine durant laquelle elle s’appelait Lembdia, du nom d’une Reine Romaine qui a régné sur la ville au début de l’ère chrétienne. Elle a également pris le nom de Medias ou Admdekes, en raison du fait qu’elle se trouve à mi-chemin entre deux villes Romaines, en l’occurrence Thanaramusa Castra (Berrouaghia) et Sufsar (Amoura). Cette appellation lui a été attribuée en l’an 210, sous le règne de Sibten Sfar. Une a...utre légende raconte également que Médéa est un vocable berbère qui signifie l’altitude ou les terres situées en hauteur. Selon le Cheïkh Ben Youcef Sid Ahmed, il s’agit en fait de Mehdia, à savoir, la vieille ville ou l’ancienne ville, que les anges o
nt édifiée sur l’Atlas Tellien. Le nom de Médéa se trouve étroitement lié au Titteri, terme qui veut dire en grec le bouc, dont l’image a souvent été reproduite dans les médaillons grecs ainsi que dans la monnaie Tuter. Ceci en ce qui concerne le sens du mot Titteri en grec, quant aux populations locales, elles donnent au terme Titteri ou Itri, une autre signification, à savoir, le froid ou la glace, en raison du climat particulier de la région, en particulier les hauteurs qui dépassent 800 mètres d’altitude. Nous retrouvons également dans la zone Nord de Médéa, une montagne qui porte le nom de Titteri, qui serait en rapport avec la prolifération de troupeaux de chevreaux sauvages. Le Titteri représentait à l’époque un vaste territoire dont la superficie atteint 50.000 Km carré et qui s’étendait au-delà de Médéa jusqu’à la limite de l’Atlas Blidéen au Nord, et l’Atlas Saharien au Sud, alors qu’à l’Ouest il arrivait jusqu’à Ksar-Chellala, tandis qu’à l’Est, il se rencontrait avec la zone du Hodna (M’sila). Il comprenait en fait trois territoires distincts : le territoire montagneux, le territoire des hauts plateaux et le territoire des plaines
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