lundi 28 mai 2018


Blida (Algérie ) 
Le Mausolée de Sidi Yakoub Echerif
Le fondateur de la ville des Roses était venu en 1532 sur les traces de Sidi Yakoub qu’il vénérait comme son maître spirituel. Il occupe, ainsi, une place importante dans l’histoire de la ville des Roses.
Qui était Sidi Yakoub Echerif ? L’homme qui le connaissait le mieux était son wakil, Mohammed Abed, disparu vers 1875. Ses souvenirs ont été consignés par Trumelet en 1887. En novembre et décembre 1839, alors que Blida était occupée, le site du « Bois sacré », qui occupait un espace de plus de 50 hectares, a été le théâtre de violents combats entre les troupes du général Duvivier et des détachements de l’armée de l’Emir Abd El-kader, sous le commandement de Si Mohammed Benaïssa El Berkani, khalife de Médéa. A la suite de ces attaques, Duvivier retourne ses colères contre la belle ceinture verte d’orangers et grenadiers qui entourait la ville blanche qu’il fait arracher. Il ordonne de détruire impitoyablement plus de 80% des oliviers millénaires qui bordaient la rive de oued Erromane à partir du quartier El Djoun (le Golf) jusqu’à El Mhalla El Kebira, l’ancienne dénomination du quartier Zabana.
Après l’occupation de Blida le 7 février 1839 suite à de sanglantes résistances, les troupes françaises réquisitionnent la mosquée de Sid Ahmed El Kebir, la première érigée en 1542, bâtie par des maçons andalous. Cette première mosquée, financée par Kheireddine Barberousse, était située sur l’actuelle place du 1er Novembre, dont il ne reste que le palmier. Ce lieu devint un hôpital où ont été entassés les blessés et les malades du corps expéditionnaire français. Plus tard, transformé en église puis en école avant d’être rasé pour accueillir la place d’Armes et le kiosque à musique. L’armée coloniale investit dans le même temps le jardin luxuriant de Sidi Yakoub. Les bivouacs sont alimentés par les oliviers séculaires. Le cimetière de Sidi Yakoub, dont il ne reste que la blanche kouba du saint homme, est saccagé. Les « chouahed » de marbre blanc gravés dans un style andalou seront utilisés pour le dallage du sol. Ce sacrilège aura de profondes répercussions chez les Blidéens qui informent l’Emir Abd El-kader.
Le 1er novembre 1839, le khalife de Médéa, Si Mohammed Benaïssa El Berkani, reçoit l’ordre de positionner ses troupes régulières pour enserrer la ville. Le 20 novembre, El Berkani, qui occupe Oued Beni Azza avec 800 réguliers, 600 fantassins et un millier de goumiers, attaque une importante colonne du général Duvivier qui achemine des armes et des vivres en provenance de Boufarik. Après ce coup de main, il trace à travers Ouled Yaïche et reprend les gorges de Cheffa pour rejoindre Médéa. Le 18 décembre, il revient avec une batterie de canons qu’il place à Bab Moussa dans les environs de Koudiet Mimèche sur les hauteurs de la ville. Il fait feu sur les positions des Français. La canonnade était médiocre, mais le but de la manœuvre d’El Berkani était une diversion pour permettre aux fantassins des Hadjout et Beni Salah d’encercler le bois de Sidi Yakoub et de tomber sur l’ennemi.
La légende donne au bois sacré une origine mystérieuse. En effet, de retour des Lieux saints, Sidi Yakoub décide de camper à l’endroit qu’il avait occupé à Blida trois ans auparavant. Mais ses éclaireurs n’ont pas réussi à le localiser en dépit des multiples recherches. C’est alors que le saint homme s’écria : « Voyez donc ! Les piquets de nos tentes sont encore fichés en terre et disposés dans l’ordre où vous les avez placés ». Il descend de cheval et fait une prière de remerciements en disant : « Oh Dieu Tout-Puissant ! Suis-je à ce point aveugle pour n’apercevoir que des arbres à l’endroit que Tu indiques pour finir ici mon chemin ? Par Ta Volonté, les piquets de nos tentes ont poussé pour devenir ces majestueux arbres afin que tout homme soumis à Ta Loi puisse trouver sous ses feuillages un abri contre l’ardeur du soleil. » Des jours et des semaines passent, Sidi Yakoub réunit ses fidèles pour leur annoncer sa décision irrévocable de finir ici son voyage. « Je sens la vie m’échapper, leur dit-il. Je laisserai mon corps ici, loin de mes ancêtres, partez et dispersez la nouvelle où que vous soyez qu’en ce lieu béni, la paix de l’âme sera assurée à tout voyageur fatigué par sa marche ».
A la prière du fejr, le saint homme est trouvé assis, en position de prière. Il était mort au petit matin. Sid Ahmed El Kebir, qui est venu plus tard sur les pas de Sidi Yakoub, aurait recommandé la « ziara » de Sidi Yakoub avant la sienne. Et durant des siècles, les Blidéens venaient tous les samedis en procession. Ils y entraient les pieds nus. La tradition sera brisée par les Français. En 1860, pour le voyage de Napoléon III en Algérie, Sidi Yakoub devint un jardin public. Un poète anonyme composera une kacida en l’honneur de ce pieux personnage, reprise par le grand maître du chaâbi Kamel Bourdib.

قصة المرأة العظيمة التي جعلت المقبرة وقفا لله تعالى
مقبرة العالية... مرقد الرموز الجزائرية / أكثر من 250 ألف قبر منها قبور للمسيحيين والجنود البريطانيين والأمريكيين من الحرب العالمية الثانية
مقبرة العالية تقع في ولاية الجزائر بين دائرتي الحراش و باب الزوار، تقدر مساحتها بـ 78 هكتارا بها أكثر من 250 ألف قبر غالبيتها للمسلمين و بها جهات أخرى مخصصة للمسيحيين و الجنود البريطانيين و الأمريكيين الذين قضوا في الحرب العالمية الثانية و قبور مخصصة للعمال الصينيين الذين توافدوا على الجزائر بعد سنة2000.
ومن ابرز الشخصيات الجزائرية المدفونة بها الأمير عبد القادر الذي أحضر جثمانه من سوريا عام 1966م، والمقاومة "لالا فاطمة نسومر" والرؤساء الراحلين هواري بومدين، واحمد بن بلة، والشاذلي بن جديد، وعلي كافي.
يعود اسم المقبرة لصاحبتها حمزة العالية التي جعلتها وقفا سنة 1928 مشترطة جعلها مقبرة مجانية للمسلمين.

قصة المرأة العظيمة التي وهبت أرض المقبرة

العالية حمزة ـ وفق ما ورد في صفحة أعلام الجزائر في الفكر والثقافة ـ هي امرأة صالحة وزاهدة جزائرية نايلية سميت باسمها مقبرة العالية المقبرة الرسمية التي يدفن فيها العامة بجوار الزعماء والرؤساء الجزائريون، ولدت سنة 1886 بمنطقة سور الغزلان ولاية البويرة وهي ابنة محمد بوترعة وفاطمة شعبان وكانت تعرف بثرائها الكبير وعملها للخير وكفالتها لليتيم ..تربت في منطقة سور الغزلان لأبوين ثريين جدا وكان لها أخ وحيد يسمى عيسى وأخت وحيدة تسمى حبارى، وعند وفاة والدهم اقتسموا ثروته وعملت في مجال التجارة لتتوسع ثروتها وتملك آلاف الهكتارات من الأراضي في العاصمة ومنطقتها وبوسعادة و الجلفة وغيرها ،.إلى جانب عملها كمسؤولة في مدرسة لتدريس البنات في سيدي عيسى المجاورة لمنطقتها أنشأتها بمالها الخاص قصد تدريس وكفالة البنات اليتيمات .

تزوجت من مدرس من بوسعادة اسمه كرميش محمد كان يشتغل في العاصمة كمدرس للغة العربية ولم تنجب في حياتها حيث كانت عاقرا. كانت ثروتها تعد بالمليارات وكانت تلبس كل أنواع الحلي حتى أنها عندما تدخل الأعراس تخطف الأنظار من جميع الحضور بسبب ألبستها وحليها ومجوهراتها الفاخرة ، وعند المواسم تقيم الولائم والذبائح للفقراء والمساكين وتكسوهم وتطعمهم ...وكانت تحظى باحترام جميع الناس وكلهم يثنون على فضلها وأخلاقها وكرمها حيث أنها كانت بحق أما حنونا للفقراء والمساكين وهي نموذج للمرأة الجزائرية الحنونة والمعطاءة. لم تحظ هذه المرأة بالرعاية الكافية من المسؤولين والمؤرخين الذين تجاهلوها أو تناسوها عن قصد أو غير قصد وكان بيتها مقصدا لكل من لا مأوى ولا مسكن ولا مطعم له. قامت العالية بمنح قطعة الارض إلى السلطات الفرنسية سنة 1928 بغرض جعلها مقبرة لدفن الموتى المسلمين مجانا وطلبت منهم أن يكتبوها باسمها والذي ما زالت تحتفظ به إلى اليوم وهذا بعد رجوعها من الحج الذي فقدت فيه والدتها هناك. تقول الروايات أنها ماتت مسمومة سنة 1932 من ذوي أهلها الذين دسوا لها السم من أجل السيطرة على أملاكها الطائلة ودفنت في مسقط رأسها ب سور الغزلان وكتب على قبرها الولية الصالحة العالية حمزة ولا أحد يعرف عن حجم أملاكها وأين ذهبت ومن قام بالاستحواذ عليها شيئا الى يومنا هذا.

vendredi 25 mai 2018

Médéa a eu de nombreuses et diverses appellations à cause de la succession de nombreuses civilisations et de peuplades d’origines différentes sur son territoire. Certains affirment que le nom de Médéa vient de Lemdouna, nom de l’une des tribus berbères (Sanhadja) et celui qui en fait partie est appelé El-Medi ou El-Medani, en rapport avec le métier qu’exerçaient dans le temps les habitants de la région, à savoir la fabrication des couteaux que l’on appelait El-Mada. D’autres disent que l’origine de ce nom remonte à l’époque Romaine durant laquelle elle s’appelait Lembdia, du nom d’une Reine Romaine qui a régné sur la ville au début de l’ère chrétienne. Elle a également pris le nom de Medias ou Admdekes, en raison du fait qu’elle se trouve à mi-chemin entre deux villes Romaines, en l’occurrence Thanaramusa Castra (Berrouaghia) et Sufsar (Amoura). Cette appellation lui a été attribuée en l’an 210, sous le règne de Sibten Sfar. Une a...utre légende raconte également que Médéa est un vocable berbère qui signifie l’altitude ou les terres situées en hauteur. Selon le Cheïkh Ben Youcef Sid Ahmed, il s’agit en fait de Mehdia, à savoir, la vieille ville ou l’ancienne ville, que les anges o
nt édifiée sur l’Atlas Tellien. Le nom de Médéa se trouve étroitement lié au Titteri, terme qui veut dire en grec le bouc, dont l’image a souvent été reproduite dans les médaillons grecs ainsi que dans la monnaie Tuter. Ceci en ce qui concerne le sens du mot Titteri en grec, quant aux populations locales, elles donnent au terme Titteri ou Itri, une autre signification, à savoir, le froid ou la glace, en raison du climat particulier de la région, en particulier les hauteurs qui dépassent 800 mètres d’altitude. Nous retrouvons également dans la zone Nord de Médéa, une montagne qui porte le nom de Titteri, qui serait en rapport avec la prolifération de troupeaux de chevreaux sauvages. Le Titteri représentait à l’époque un vaste territoire dont la superficie atteint 50.000 Km carré et qui s’étendait au-delà de Médéa jusqu’à la limite de l’Atlas Blidéen au Nord, et l’Atlas Saharien au Sud, alors qu’à l’Ouest il arrivait jusqu’à Ksar-Chellala, tandis qu’à l’Est, il se rencontrait avec la zone du Hodna (M’sila). Il comprenait en fait trois territoires distincts : le territoire montagneux, le territoire des hauts plateaux et le territoire des plaines

مقاومة الأمير عبد القادر
تمثل مقاومة الأمير عبد القادر مرحلة هامة من مراحل الكفاح المسلح للشعب الجزائري ضد الاحتلال الفرنسي في طوره الأول، فبعد مبايعة الأمير عبد القادر في نوفمبر 1832، وهو في عز شبابه شرع في وضع مشروع بناء دولة حديثة ،فكانت حياته مليئة بالإنجازات العسكرية والسياسية والحضارية.
ويمكن تقسيم المقاومة إلى ثلاث فترات
مرحلة القوة 1832-1837
عمل الأمير على توحيد صف مختلف القبائل حول مسألة الجهاد، وبسط نفوذه على أغلب الغرب الجزائري وأتخذ من مدينة معسكر عاصمة له وشرع في تنظيم المقاومة ، فاستولى على ميناء آرزيو لتموينها ، وشرع في تنظيم الجيش ، إضافة الى فرق المدفعية ودربهم على حرب العصابات ، وفي إطار التنظيم العسكري زيادة على توحيد الأوامر والقوانين العسكرية الدالة على الانضباط والصرامة في المؤسسة العسكرية مثل :
- وضع سلم تسلسلي للرتب العسكرية على النحو التالي : رقيب - رئيس الصف - السياف - الآغا. 
-قسم الوحدات الأساسية في الجيش النظامي إلى كتائب و تضم الكتيبة الواحدة مائة جندي.
-وسـع دائرة نفوذه إلى أنحاء أخرى من الوطن شملت جزءا كبيرا من إقليم تلمسان ومليانة والتيطري (المدية).
وتوسع نفوذ الأمير عبر الغرب الجزائري خاصة بعد انتصاراته العسكرية ، وقد كانت بطولته في المعارك مثار الإعجاب من العدو والصديق فقد رآه الجميع في موقعة "خنق النطاح" التي أصيبت ملابسه كلها بالرصاص وقُتِل فرسه ومع ذلك استمر في القتال حتى حاز النصر على عدوه، وأمام هذه البطولة اضطرت فرنسا إلى عقد اتفاقية هدنة معه عرفت باسم القائد الفرنسي في وهران وهي معاهدة "دي ميشيل" في عام 1834، وبهذه الاتفاقية اعترفت فرنسا بدولة الأمير عبد القادر، وبذلك بدأ الأمير يتجه إلى أحوال البلاد ينظم شؤونها ويعمرها ويطورها، وقد نجح الأمير في تأمين بلاده إلى الدرجة التي عبر عنها مؤرخ فرنسي بقوله: "يستطيع الطفل أن يطوف ملكه منفردًا، على رأسه تاج من ذهب، دون أن يصيبه أذى!!".

غير أن الجنرال تريزيل الذي خلف الجنرال ديميشال منذ عام 1835،لم يحترمها و حاول إيجاد الفرصة لمعاودة قتال الأمير و نقض معاهدة الصلح، و فعلا اغتنم فرصة لجوء قبائل الدوائر و الزمالة إليه . طلب الأمير من الجنرال تريزيل أن يرفع حمايته عن هذه القبائل ليعيدها إلى سلطته إلا أن هذا الأخير رفض ، فأستؤنف القتال من جديد حيث التقا في حوش غابة مولاي إسماعيل قرب مدينة سيق يوم 26 جوان 1835اين دارت بينهما معركة سيق ، انهزم فيها الفرنسيون. ثم التقيا مرة أخرى في معركة المقطع 27 جوان تكبدت فيها القوات الفرنسية هزيمة نكراء ترتبت عنها انعكاسات و آثار منها :
1-عزل الحاكم العام ديرلون والجنرال تريزل.
2-تعيين الماريشال كلوزيل حاكما عاما على الجزائر في جويلية 1835 وإرسال قوات كبيرة لمواجهة الأمير.
قام كلوزيل بمهاجمة معسكر عاصمة الأمير ، إلا أنه وجدها خالية فغادرها إلى تلمسان التي احتلها ، إلا أن جيوش الأمير بقيت تسيطر على الطريق الرابط بين تلمسان وهران، فأصبح الجيش الفرنسي محاصرا داخل أسوار المدينة. و لرفع الحصار ، قاد الجنرال بيجو حملة عسكرية كبيرة حقق على إثرها انتصارا في موقعه وادي السكاك سنة 1836، ولكن الأمير نجح في إحراز نصر على القائد الجديد في منطقة "وادي تفنة" أجبرت القائد الفرنسي على عقد معاهدة هدنة جديدة عُرفت باسم "معاهد تافنة" في يوم 30 ماي 1837، كانت فرنسا من خلالها تريد تحقيق الأغراض الآتية:
-التفرغ للقضاء على مقاومة أحمد باي في الشرق الجزائري.
-إعداد فرق عسكرية خاصة بحرب الجبال.
-فك الحصار عن المراكز الفرنسية.
-انتظار وصول الإمدادات العسكرية من فرنسا.
- مرحلة تنظيم الدولة 1837-1839
وعاد الأمير عبد القادر لإصلاح حال بلاده وترميم ما أحدثته المعارك بالحصون والقلاع وتنظيم شؤون البلاد، فاستغل معاهدة التافنة لتعزيز قواته العسكرية و تنظيم دولته من خلال الإصلاحات الإدارية والتنظيمات العسكرية الآتية:
1-تشكيل مجلس وزاري مصغر يضم رئيس الوزراء ، نائب الرئيس ، وزير الخارجية ، وزير الخزينة الخاصة و وزير الأوقاف - وزير الأعشار ، الزكاة، ثم الوزراء الكتبة وهم ثلاثة حسب الحاجة و اتخذت هذه الوزارة من مدينة معسكر عاصمة لها.
2- تأسيس مجلس الشورى الأميري و يتكون من 11 عضوا يمثلون مناطق مختلفة.
3- التقسيم الإداري للبلاد إلى ولايات وكل ولاية يديرها خليفة، وقسم الولاية إلى عدة دوائر و وضع على رأس كل دائرة قائدا يدعى برتبة آغا و تضم الدائرة عددا من القبائل يحكمها قائد ،و يتبع القائد مسؤول إداري يحمل لقب شيخ. 
4-تنظيم الميزانية وفق مبدأ الزكاة وفرض ضرائب إضافية لتغطية نفقات الجهاد وتدعيم مدارس التعليم…الخ.
5-تدعيم القوة العسكرية بإقامة ورشات للأسلحة و الذخيرة وبناء الحصون على مشارف الصحراء.حتى يزيد من فاعلية جيشه .
6-تصميم علم وطني وشعار رسمي للدولة.
7-ربط علاقات دبلوماسية مع بعض الدول .

-مرحلة الضعف 1839-1847
بادر المارشال فالي إلى خرق معاهدة التافنة بعبور قواته الأراضي التابعة للأمير، فتوالت النكسات خاصة بعد أن انتهج الفرنسيون أسلوب الأرض المحروقة، كما هي مفهومة من عبارة الحاكم العام الماريشال بيجو: "لن تحرثوا الأرض، وإذا حرثتموها فلن تزرعوها ،وإذا زرعتموها فلن تحصدوها..." فلجأ الفرنسيون إلى الوحشية في هجومهم على المدنيين العزل فقتلوا النساء والأطفال والشيوخ، وحرقوا القرى والمدن التي تساند الأمير. 
وبدأت الكفة ترجح لصالح العدو بعد استيلائه على عاصمة الأمير تاقدامت 1841، ثم سقوط الزمالة -عاصمة الأمير المتنقلة- سنة 1843 و على إثر ذلك اتجه الأمير إلى المغرب في أكتوبر عام 1843 الذي ناصره في أول الأمر ثم اضطر إلى التخلي عنه على إثر قصف الأسطول الفرنسي لمدينة طنجة و الصويرة (موغادور)، وتحت وطأة الهجوم الفرنسي يضطر السلطان المغربي إلى طرد الأمير عبد القادر، بل ويتعهد للفرنسيين بالقبض عليه. الأمر الذي دفعه إلى العودة إلى الجزائر في سبتمبر 1845 محاولا تنظيم المقاومة من جديد .
يبدأ الأمير سياسة جديدة في حركته، إذ يسارع لتجميع مؤيديه من القبائل، ويصير ديدنه الحركة السريعة بين القبائل فإنه يصبح في مكان ويمسي في مكان آخر حتى لقب باسم "أبا ليلة وأبا نهار"، واستطاع أن يحقق بعض الانتصارات، ففي عام 1846 و أثناء تنقلاته في مناطق الجلفة و التيتري مدعوما بقبائل أولاد نائل قام الأمير بعدة معارك مع العدو من بينها معارك في زنينة، عين الكحلة و وادي بوكحيل، وصولا إلى معارك بوغني و يسر في بلاد القبائل.
غير أن الأمر استعصى عليه خاصة بعد فقدان أبرز أعوانه، فلجأ مرة ثانية إلى بلاد المغرب، وكانت المفاجأة أن سلطان المغرب وجه قواته لمحاربة الأمير، ومن ناحية أخرى ورد في بعض الكتابات أن بعض القبائل المغربية راودت الأمير عبد القادر أن تسانده لإزالة السلطان القائم ومبايعته سلطانًا بالمغرب، وعلى الرغم من انتصار الأمير عبد القادر على الجيش المغربي، إلا أن المشكلة الرئيسية أمام الأمير هي الحصول على سلاح لجيشه، ومن ثم أرسل لكل من بريطانيا وأمريكا يطلب المساندة والمدد بالسلاح في مقابل إعطائهم مساحة من سواحل الجزائر: كقواعد عسكرية أو لاستثمارها، وبمثل ذلك تقدم للعرش الإسباني ولكنه لم يتلقَ أي إجابة، وأمام هذا الوضع اضطر في النهاية إلى التفاوض مع القائد الفرنسي "الجنرال لامور يسيار" على الاستسلام على أن يسمح له بالهجرة إلى الإسكندرية أو عكا ومن أراد من اتباعه، وتلقى وعدًا زائفًا بذلك فاستسلم في 23 ديسمبر 1847م.
المعاناة والعمل الإنساني :
في 23 ديسمبر 1847 سلّم الأمير عبد القادر نفسه بعد قبول القائد الفرنسي لامورسير بشروطه، ونقله إلى مدينة طولون، وكان الأمير يأمل أن يذهب إلى الإسكندرية أو عكا كما هو متفق عليه مع القادة الفرنسيين، ولكن أمله خاب ولم يف الفرنسيون بوعدهم ككل مرة، عندها تمنى الأمير الموت في ساحة الوغى على أن يحدث له ذلك وقد عبّر عن أسفه هذا بهذه الكلمات "لو كنا نعلم أن الحال يؤدي إلى ما آل إليه، لم نترك القتال حتى ينقضي الأجل". وبعدها نقل الأمير وعائلته إلى الإقامة في "لازاريت" ومنها إلى حصن "لامالغ" بتاريخ 10 جانفي 1848 ولما اكتمل عدد المعتقلين من أفراد عائلته وأعوانه نقل الأمير إلى مدينة "بو" PAU في نهاية شهر أفريل من نفس العام، ليستقر بها إلى حين نقل إلى آمبواز . في 16 أكتوبر 1852 .

ظل الأمير عبد القادر في سجون فرنسا يعاني من الإهانة والتضييق حتى عام 1852م ، ثم استدعاه نابليون الثالث بعد توليه الحكم، وأكرم نزله، وأقام له المآدب الفاخرة ليقابل وزراء ووجهاء فرنسا، ويتناول الأمير كافة الشؤون السياسية والعسكرية والعلمية، مما أثار إعجاب الجميع بذكائه وخبرته، ودُعي الأمير لكي يتخذ من فرنسا وطنًا ثانيًا له، ولكنه رفض، ورحل إلى الشرق.
استقر الأمير في استانبول، و التقى فيها بسفراء الدول الأجنبية، وخلال إقامته زار ضريح أبي أيوب الأنصاري و وقف في جامع آيا صوفيا، إلا أنه فضل الإقامة في مدينة بورصة لتاريخها العريق ومناظرها الجميلة ومعالمها الأثرية، لكنه لم يبق فيها طويلا نتيجة الهزات الأرضية التي كانت تضرب المنطقة من حين لآخر، فانتقل إلى دمشق عام 1855 بتفويض من السلطان العثماني.
وفي دمشق تفرغ الأمير عبد القادر للقراءة والتصوف والفقه والحديث والتفسير ، و أخذ مكانة بين الوجهاء والعلماء، وقام بالتدريس في المسجد الأموي كما قام بالتدريس قبل ذلك في المدرسة الأشرفية، وفي المدرسة الحقيقية.
وكانت أهم المواقف الإنسانية التي سجلت للأمير، تصديه للفتنة الطائفية التي وقعت بين المسلمين والمسحيين في الشام عام 1276/1860. فكان للأمير دور فعال في حماية أكثر من 15 ألف من النصارى، إذ استضافهم في منازله.

و تحول الأمير إلى شخصية عالمية تحظى بالتقدير و الاحترام في كل مكان يذهب إليه حيث دعي لحضور احتفال تدشين قناة السويس عام 1869.
توفي يوم 26 ماي 1883 في دمر ضواحي دمشق عن عمر يناهز 76 سنة، دفن بجوار ضريح الشيخ محي الدين بن عربي الأندلسي بالصالحية، و نقل جثمانه إلى الجزائر في عام 1966 و دفن بمقبرة الشهداء بالعالية

samedi 5 mai 2018

Ali Ben Aïssa de son vrai nom Ali Ben-Aissa El Fergani
(arabe : علي بن عيسى الفرقاني)
est un chérif Algérien originaire de Skikda devenu un calife (lieutenant) d'Ahmed Bey de Constantine durantl'occupation Française de l'Algérie. Exécutant aux ordres de son maitre, il s'est distingué dans sa lutte contre l'occupation des troupes françaises. Fils de Aïssa Mohamed el Fergani qui a été à la tête de plusieurs tribus. Il est connu pour son fanatisme, son courage et ses talents militaires.
Biographie:Jeunesse :
Ali Ben-Aïssa, exerce le métier d'armurier jusqu'à l'âge de 25 ans, et s'engage dans l'infanterie des zouaves au service du sultan Mahmoud. Ahmed-bey arrivant au beylik de la province, le remarque pour ses qualités militaires, lui confie ses écuries marque de confiance, et ainsi Ben-Aïssa gravit rapidement tous les échelons. Une de ses premières charges, est de traiter les fonctions administratives, judiciaires, financières, en tant queCaïd-el-Aouassi.
Calife
En 1831, pour écarter les indigènes influents de la région, le maréchal Bertrand Clauzel prévoit un gouvernement conduit par un prince venu de Tunis, pour la province de Constantine. Anne Jean Marie René Savary duc de Rovigo use de tous les moyens pour faire accepter la présence française, et monte les tribus les unes contre les autres.
Pour remplacerAhmed Bey de Constantine, le duc de Rovigo propose Farhat Ben Saïd, cheik du Sahara.
Pour éviter un continuel appel à la révolte des tribus, il propose un traité à Ahmed Bey.Sur ordre d'Ahmed Bey, Ben Aïssa et ses troupes se rendent en 1832 à Bône, pour rallier la population à sa cause et combattre l'occupation de la ville par les troupes françaises. Les habitants qui refusent la souveraineté du Bey de Constantine, demandent la protection de la France.
Les troupes françaises sous les ordres des capitaines Édouard Buisson d'Armandy et Joseph Vantini dit Youssouf, parviennent à s'introduire dans la ville après plusieurs attaques infructueuses. Ben-Aïssa abandonne la ville de Bône en obligeant la population à le suivre jusqu'à Constantine et en assassinant hommes et femmes qui refusent de se soumettre.
La ville pillée et incendiée sur ordre du calife, sera occupée par les troupes françaises.Ben-Aïssa, après avoir défendu courageusement par deux fois la ville de Constantine contre les troupes françaises, il cesse la guerre sainte et se soumet aux autorités en mai 1838. L'occupation française en Algérie qui se doit être une occupation restreinte et coopérante, le gouvernement conscient qu'il est nécessaire de confier la gouvernance des régions à des chefs indigènes influents, nomme Ben Aïssa Calife du Sahel (Nord), BelHamlaoui Calife de la Ferdjioua (Fedj M'zala), Ali Kaïd Calife des Harakta (Est), Ben Gana Cheik el Arab (cheikh des arabes) au Sud et Si Hamouda, Hakem (gouverneur) de la ville de Constantine.
Quelques années plus tard :Ben-Aïssa sera condamné à 20 ans de travaux forcés par le conseil de guerre de Constantine, pour contre façon de fausse monnaie.Bel-Hamlaoui aux galères pour trahison ;Hamouda, est destitué et dépouillé de tout ses biens ;Le Kaïd Ali, aura les mérites ;BenGana, Cheik-el-Arab est reconnu par la France.
Fin de carrière
En 1841, Ben-Aïssa est enfermé au fort Lamalgue àToulon, pour avoir frappé des pièces d'une valeur de 1 franc, mais sur ordre d'Ahmed bey, porté la valeur conventionnelle à 1 fr. 80, en obligeant les habitants à en racheter pour de grosses sommes. Sous l'occupation française, la valeur des réaux n'avait plus qu'une valeur de 1 franc. Ben-Aïssa, conservant ses emplois publics, et directeur de la monnaie du beylick, trafique avec les tribus pour mettre en circulation cette monnaie frauduleuse.
Du fort Lamalgue, il est conduit au fort de l'île Sainte-Marguerite (Îles de Lérins) en compagnie d'un autre calife nommé Ben-el-Hamelaoui. Son fils Ahmed-Ben-Aïssa demande sa grâce, et d'avoir le privilège de ramener ses deux femmes en France. Le privilège est refusé, mais Ben-Aïssa malade, sera écouté, par Nicolas Jean-de-Dieu Soult et obtiendra la grâce demandée.
La peine de travaux forcés, est commuée en vingt ans d'internement. Il sera conduit, suivi de sa caravane vers Montpellier. Il arrive le 14 octobre 1842, à Montpellier en résidence surveillée, et gardée par la police
صور 1) بن عيسى شابا, 2) بن عيسى, نهاية حياة صعبة للاسف.